Publié dans Société

Frais de visa pour la France - 120 000 ariary de plus à payer

Publié le mardi, 21 janvier 2020

Plus de 300 000 ariary à payer. « A partir du 3 février 2020, les droits de visa applicables aux demandes de visa Schengen court séjour seront modifiés ». Tel a été le communiqué publié par l’Ambassade de France à Madagascar, avisant toute personne projetant de voyager dans tous les pays de l’espace Schengen, à savoir la zone de l’Union européenne, pour une période de 90 jours maximum dans un but touristique ou professionnel. Désormais, la demande de visa plein tarif se paie à 80 euros, ce qui équivaut à environ 300 000 ariary et la moitié de cette somme pour les demandeurs âgés de 6 à 12 ans. D’après les explications, ces tarifs s’appliquent à l’ensemble des demandes déposées à partir de la date indiquée, y compris lorsque le demandeur aurait pris rendez-vous avant. Les demandeurs de visa qui seraient dans cette situation sont donc invités à prévoir le paiement des droits indiqués ci-dessus.

 

Cependant, les droits concernant les autres types de visa restent inchangés, de même que les frais de service de TLS Contact. « L’augmentation des frais de visa résulte d’une décision de l’Union européenne qui s’impose à l’ensemble des Etats membres de l’espace Schengen. Le nouveau tarif appliqué doit être apprécié au regard du nombre de pays, à savoir 26 Etats membres auxquels un visa Schengen donne accès », souligne l’ambassade de France à Madagascar.

Face à cette hausse des droits pour la demande de visa, les demandeurs malagasy expriment leur insatisfaction par rapport au traitement du dossier. En général, même si les dossiers de demande de visa soient exhaustifs et conformes avec un séjour clairement justifié, l’Ambassade  trouve  toujours des motifs de refus non fondés, confie un citoyen malagasy. « Au moins les frais au TLS Contact doivent être remboursables. Nous payons une somme conséquente pour recevoir par la suite un visa refusé. Et lorsque la demande est relancée avec la lettre d’engagement de retour au pays qui, dans la plupart des cas, est jugée non fiable, un refus catégorique vous tombe dessus. Or, avec cette deuxième demande refusée, le prix a été doublé à part le "petit coût" des papiers constituant l’ensemble du dossier. Pour deux personnes, mère et enfant, nous avons dû payer 450 000 ariary au premier essai et la même somme d’argent au deuxième essai. En tout, nous avons ainsi perdu 900 000 ariary pour avoir voulu visiter notre famille en France »,  témoigne une mère de famille.

Outre la hausse des frais de visa, la prolongation du délai de dépôt des demandes figure dans la liste de nouvelles règles pour l’obtention du visa Schengen en cette nouvelle année 2020. Les formulaires de candidature électronique vont prendre forme dans plusieurs pays. Il a été annoncé également que les autorités représentatives de chaque membre de l’espace Schengen doivent être présentes dans chaque pays tiers pour ce qui est de l’admission des visas après ce 2 février. De plus, les voyageurs fréquents ayant déjà reçu des visas peuvent bénéficier d’autres visas valides pour plus longtemps.

Recueillis par K.R.

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff